Olivier on zeweb

Mercredi 26 septembre : dans l'état de Washington, une bonne partie de la côte est occupée par le parc national Olympic. Parc immense dont nous n'arriverons pas à faire le tour en peu de temps, mais nous allons faire notre possible !

Le pont est passé et nous longeons la côte du Pacifique pendant un bout de route. Sans paraître blasés, nos arrêts sont peu fréquents jusqu'à Aberdeen, et une gentille informatrice du Visitors center. Qui abonde en infos sur le parc, presque mile par mile. Sympa, mais si seulement elle pouvait parler un peu moins vite !

Le premier stop est au lac Quinault (prononcez Kwi-nolt), dans une partie du parc est administrée par les indiens du même nom. On est en plein rain forest. Végétation dense, avec un taux d'humidité important, malgré une sécheresse quelque peu visible. Petit chemin qui monte dans la colline et nous fait découvrir des petites chutes d'eau. Beaucoup d'arbres, dont des très grands, sont à terre, décimés ou carrément abattus par une grosse tempête l'année dernière.

Le tour du lac se continue en voiture, avec une grosse portion de chemin de terre, praticable mais à faible vitesse. Quelques arbres sur notre circuit sont parmi les plus grands du parc (et peut-être plus) : un énorme et impressionnant Sitka spruce pour commencer, plus tard un red cedar.
Sortant de la zone du lac Quinault, quelques maisons particulières assez jolies, bordant la rivière. Une partie du parc est effectivement découpée en propriétés privées. Pas d'accès au bord de l'eau à ces endroits-là, heureusement de moins en moins nombreux lorsqu'on avance sur la route. Deux ou trois marches courtes mais toujours intéressantes, généralement axées sur des arbres particuliers, surtout leur taille, comme des érables à grandes feuilles au milieu des sapins, et le fameux cèdre rouge déjà  cité ; il est visible après l'ascension d'un sentier extraordinaire qui monte dans la colline, extraordinaire par les formes des racines, des troncs, des passages entre les arbres, tel un chemin de trolls ou de nains !

Retour sur la côte après quelques miles. Et bientôt le coucher du soleil : magique, non ?
Plages, encore des plages, mais non,  on ne s'en lasse pas. Celle de Kalaloch (surnommée astucieusement beach 2) présente un paysage de science fiction version "fin du monde" avec une multitude de bois mort à traverser pour arriver sur le sable. Là, ce sont des colonies de goélands et pélicans qui ont pris possession d'une grande partie du bord de mer.

Petite balade au frais, mais peut-être notre dernière vision de l'océan Pacifique car il y a peu de chance que la suite du voyage nous ramène près de la côte.
Encore un magnifique géant, à l'allure torturée, sur le bord de la route 101.

Arrêt à Forks, où nous étions à peu près sûrs de trouver un motel.

Demain, fin du grand tour du parc, et retour chez Julie dans la soirée pour préparer le WE avec elle dans le centre de l'Oregon.